PRINCIPES PHILOSOPHIQUES POUR UNE LIBERTE RETROUVEE

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Finalité des associations humanitaires



   
       

La théorie de l’amour ascendant nous agrège de toute subversion galopante. Il ne faudrait pas que le but ultime d’une société humaine soit l’empire du monde associatif qui oeuvre pour le bien du monde. Cela dénoterait plutôt d’une mauvaise avancée humaine. Car comment avancer le fait que l’humanité va mieux si c’est parce qu’il y a une recrudescence, une multiplication des circuits d’entraide.

J’ai travaillé à la Croix-Rouge, en tant que comptable, et rien qu’au niveau des archives, entre l’année 2011 et l’année 2017 que je venais d’archiver dans le local avec mon collègue, un simple calcul des boîtes nous a permis de comprendre l’ampleur de la nécessité des aides aux plus démunis. De 4 boîtes environ pour classer toute la comptabilité des 9 centres d’hébergement du val de marne (pas tous sont étaient fait par le samu social) de l’année 2011 on est passé à une vingtaine de boîtes d’archives en 2017. Chaque année toujours plus, chaque année toujours plus de besoin d’entraide.

Quand cela va-t-il se résorber ? Quand l’humanité sera telle qu’elle pourra se passer de ces associations ? Il y a une vraie réflexion à faire. Le tissu associatif n’étant là que pour pallier une aide à court terme à une entraide humanitaire ou il y a-t-il un espoir qu’un jour les êtres humains pourront s’aider eux-mêmes. Je regrette cette inflation de l’assistanat. Il ne faut pas bien sûr arrêter d’aider, évidemment, mais peut-être que l’aide apportée n’est pas pensée de manière qu’au final il n’y ait plus besoin de cette aide associative.