PRINCIPES PHILOSOPHIQUES POUR UNE LIBERTE RETROUVEE

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Pour une conscience morale



   
       

Par une mésestimation du problème éprouvé, nous arrivons en phase de détermination de l’allongement du parcours de vie de la Cosmogonie en sa globalité. L’heure des éléments synchrones nous assied sur une ligne directrice de nous-mêmes sur un mode dual des affects oubliés. Comment ne peut-on pas nous absoudre de tout bien qui est fait par mimétisme de la mésestimation délétère du monde souterrain. Comme un soulèvement des valeurs oubliées qui se mettent à sourdre au tréfonds de soi. S’oublier au profit de conflits internes non résolus. La ligne de faille reprenant son ascendance, il nous arrive un équilibre d’abord précaire pour ensuite une sérénité modale des émotions grégaires. L’Univers agit en nous, malgré nous et surtout pour nous. Nous ne sommes que des poussières de l’Univers, des poussières d’éléments cosmiques qui nous agrègent et nous fédèrent.

Mais notre égocentrisme d’être humain se sentant supérieur, nous empêche de voir les pensées cosmiques. Cette perception subtile et interne ne peut être mis en avant que si nous taisons nos névroses humaines. L’humain qui se serait pris un rôle qu'il n’aurait jamais dû avoir, outrepassant ainsi les lois cosmiques les plus fédératrices de la cosmogonie, qui est à l’origine de la création du monde. Origine du Big-Bang j’entends.

Selon Einstein, l’être humain n’utilise que 10 % de son cerveau. Mais voyons comment nous l’utilisons... Avant d’explorer plus avant nos capacités cognitives à leur apogée, il serait plus judicieux de savoir si on l’utilise à bon ou à mauvais escient. Cela rejoint la problématique qui fédère Kant, à savoir si oui ou non nous faisons le bien pour le bien ou si nous avons un paravent de bonnes intentions qui masquerait nos plus bas instincts. Nietzsche, dans « la généalogie de la morale », nous amène à réfléchir sur les fondements même de notre morale humaine. Cette morale bien-pensante qui parait au-dessus de tout soupçon mais qui, si on regarde bien en profondeur, n’est qu’alibi pour se donner bonne conscience. De bons actes en apparence mais qui dans les profondeurs, sont motivés par l’esprit du mal.

Donc vouloir utiliser à tout prix nos 90 % restants de notre cerveau sans mettre à plat l’inconscient collectif et ainsi assainir les ténèbres de notre inconscient grégaire, serait un suicide collectif qui remettrait en cause la cosmogonie même.

Pour exemple édifiant, c’est Einstein qui a découvert la théorie de la fission de l’atome au moment de la seconde guerre mondiale et cela a donné les bombes atomiques Hiroshima le 6 août 1945 et Nagasaki, 3 jours plus tard le 9 août 1945. Il y a 74 ans, nous étions pile un mois avant Hiroshima... On peut imaginer ce que pensait Einstein à cette époque, son invention servant à détruire l’humanité, récupérée dans de mauvaises mains, et de mauvais cerveaux, voilà ce que donne en actes nos avancées sur l’exploration de notre cerveau. Le petit-fils de Jacob Beser (militaire américain ayant piloté l’un des deux avions qui ont transporté les bombes atomiques au Japon) considère que le dilemme d’Einstein illustre les contradictions de la nature humaine : « La fission de l’atome a tout changé, sauf notre manière de penser le monde. »

Donc avant d’explorer nos capacités cognitives à leur plein « rendement », avant de continuer les découvertes majeures, il ne serait pas plus sage de nous remettre en question ? Et d’apprendre vraiment le bien et le mal, d’intégrer une morale réelle et en concordance avec la création de l’Univers, la Cosmogonie et les éléments planétaires ainsi préservés de nos névroses humaines et de nos instincts les plus vils.